Ce qui change est que le produit de ce réinvestissement n’a plus un but d’usufruit mais tout simplement utilitaire. Pour le Mouroir donc, il ne s’agit plus d’un lieu d’échange, mais d’un lieu où tout est gardé, retenu. Cette transformation est synonyme d’intériorisation : on peut recevoir de l’argent externe mais en échange, on ne fournit plus aucun service. Les malades deviennent quant à eux, à partir de leur entrée dans le Mouroir, propriété du protagoniste. Il insiste sur le fait qu’il est le seul à s’en occuper : “ Il faut que je dirige ce Mouroir […] Et je dois le faire tout seul ”.(22) Cependantcette obligation tient plus du caprice, du non - partage, d’un égoïsme enfantin que de l’altruisme. D’où son refus de toute aide extérieure ou même de tout contact externe (même les parents des patients n’ont pas le droit à la visite). Il veut que personne ne touche à ce qui lui appartient.
L’opposition des lieux que nous établissons (intérieurs et extérieurs) ne tient pas seulement à une situation géographique mais surtout à la manière dont le protagoniste régule leur fonctionnement. Le salon de beauté, le Mouroir et les aquariums subissent les caprices de sa volonté. Il s’agit d’une dictature du “ Je ” comme celle de l’enfant qui ne veut pas partager ses éventuelles possessions. Des indices qui nous permettent de déceler entre les lignes la présence d’une autre phase de l’évolution psychique de l’être humain : celle de l’analité, celle de l’enfant se barbouillant avec ses propres excréments et expérimentant une grande jouissance, procurée par cette “ première propriété ”. Cette interprétation ne peut être lue cependant que liée à une autre thématique, celle de l’auto-érotisation qui est à son tour un indice évident d’un retrait psychologique du héros, qui se manifeste par un conflit maladif entre le moi du héros et le monde extérieur. Tout est focalisé dans son champ de vision et du coup il méconnaît complètement l’autre. Le processus d’investissement libidinal narcissique entamé dès le début du roman et qui cerne l’histoire inéluctablement se fait sentir d’une manière plus intense au fur et à mesure que le roman avance. Et l’on comprend que le trait prédominant de la personnalité du héros est son narcissisme.
C’est ainsi que le récit de la décision du narrateur d’acheter des poissons pour décorer le salon de beauté s’avère être juste une thérapie de sérénité par leur contemplation. Quant au sauna, il s’agit bien d’un endroit où le protagoniste va chercher du plaisir, un plaisir centré sur lui sans se soucier des autres qui ne sont que “ des corps qui se confondent dans la vapeur qui monte dans la pièce principale ”(23). La libido du protagoniste est essentiellement tournée sur son propre corps, donnant lieu à une négation constante de l’autre qui disparaît derrière le narcissisme du héros. La question qui s’impose alors, est de connaître la nature de ce narcissisme. Il est vrai qu’en voyant l’initiative de transformer son propre commerce au profit des malades, on est tenté de croire qu’on se trouve face à un être altruiste et solidaire, soucieux de son prochain. Cependant à l’analyse on découvre petit à petit que cette initiative est teintée d’un narcissisme très destructeur. Comme par exemple cette réaction curieuse du narrateur quand il décide de se débarrasser des miroirs de l’ancien salon de beauté:
“ Point très important, je n’ai pas hésité une seconde à mettre au rebut les miroirs parce qu’ils multiplient l’agonie à l’infini, cet étrange infini qu’engendrent les miroirs placés les uns en face des autres ”(24).
Cette apparente bonhomie n’est en réalité qu’une stratégie du protagoniste pour apprivoiser l’identité, l’individualité de ses patients, en les empêchant de reconnaître leur existence, de se reconnaître par le simple moyen du miroir. En psychanalyse, le miroir a un rôle transcendantal car son reflet permet à l’enfant de reconnaître son propre corps, son appartenance à un sexe et tout cela en se reconnaissant différent des autres, un individu à part entière. Cette mise à l’écart des miroirs a donc une portée symbolique importante dans le récit car elle est là comme une entorse au cheminement psychologique que nous faisons tous dans la reconnaissance de soi-même et du tiers. C’est aussi une claire référence au stade génital de l’enfant où il est censé reconnaître son entourage comme similaire à lui mais surtout comme différent et externe à lui. Mais le narcissisme du héros est d’une telle charge négative qu’il n’éprouve aucune honte à affirmer qu’il ne différencie plus ses patients :
“Ça peut paraître difficile à croire, mais je ne sais pratiquement plus qui est qui. J’en suis arrivé au stade où tous les pensionnaires sont pour moi pareils”. (25)
Si à la base aucun personnage ne possède de prénom ni n’est jamais individualisé, cette affirmation propose une uniformité encore plus totale des identités ou pis encore leur dénégation la plus complète : “ maintenant ce ne sont plus que des corps en voie de disparition”(26). C’est comme s’il les oubliait tous à cause d’une mémoire lacunaire et extrêmement sélective. Pourquoi ? Sont-ils, ces souvenirs, une source d’angoisse ?
En tout cas son affreuse indifférence souffre parfois quelques fêlures. Il y a bien eu ce garçon à la beauté sereine dont il se souvient fort bien et qu’il connaissait même “ avant qu’il ne tombe malade ” et pour lequel (il n’est pas tout à fait sûr) “ je crois même que j’en étais arrivé à ressentir quelque chose de spécial”(27). Il lui démontrera de l’affection jusqu’au point de se retrouver deux foisintimement lié à ce corps.Mais malgré tout et même s’il nous dit que pendant l’agonie du jeune homme il ne s’occupait plus des autres pensionnaires, il finira par se lasser de lui à cause de son inconstance (et nous rajouterons “ inconsistance”) affective : “ j’ai des goûts changeants, du jour au lendemain, il a complètement cessé de m’intéresser”(28). Les sentiments que ce patient suscite en lui sont donc très contradictoires. Par exemple, juste avant de s’ennuyer de ce patient, celui-ci lui délivre quelques secrets sur sa vie privée et ses amours. Il lui confie qu’il avait un riche amant qui se servait de lui pour transporter de la cocaïne cachée dans son corps et que lorsqu’il est tombé malade cet amant l’a abandonné. L’émotion que ces aveux produisent chez notre héros est sans lien avec sa désaffection postérieure. Cet épisode est donc d’un intérêt particulier pour continuer l’analyse du narcissisme de notre héros et de son incapacité affective. D’abord si nous nous intéressons à l’histoire que le jeune garçon lui raconte, nous verrons se dégager une représentation récurrente dans ce roman: la notion d’amour lié à l’idée d’un marchandage économique. Nous l’avions déjà évoqué quand on a parlé des rapports que le héros du roman entretient avec le monde extérieur (on se réfère précisément aux virées nocturnes où il se prostitue). Mais quoi de plus parlant que cette métaphore de l’amour à l’image du troc qui a lieu pendant la phase anale : l’amant portant à l’intérieur de son corps (les sachets de cocaïne) les raisons mêmes pour se faire aimer. L’amour dans ce roman n’est jamais considéré comme une conséquence naturelle des rapports entre deux êtres mais comme celle d’un besoin de l’un des deux. Un besoin qui exige une réponse impérieuse et immédiate. Des demandes d’une nature dévorante et qui, une fois satisfaites, sont oubliées et on passe à autre chose. La meilleure preuve en est la manière succincte dont il décrit la mort du beau garçon : “ le corps du garçon dut rejoindre ceux qu’il fallait obligatoirement éliminer ”(29).
Cette disparition (la première d’un être humain dans le roman) sera suivie de celle de trois poissons (des “ veuves ”) de l’aquarium que le héros avait mis sur sa table de nuit pour l’accompagner. Par la suite, le récit se déchaîne par toute une série de morts/meurtres. Les poissons qui survivent aux “ veuves ” seront tués par le héros lui-même. Ensuite il nous parle de la mort de ses camarades qui sont tous les deux morts contaminés et qu’il a traité exactement les autres au moment de leur agonie. Après, il nous narre le décès d’un garçon d’une vingtaine d’années, confié au propriétaire du Mouroir par sa grand-mère. La mort de celui-ci est due sans doute à une raclée que le protagoniste lui inflige quand il le surprend en train de s’enfuir :
“Un soir, je l’ai surpris en train d’essayer de s’enfuir du Mouroir. Il a écopé une telle raclée qu’il a très vite perdu l’envie de s’échapper. Il est resté couché dans son lit en attendant paisiblement que son corps disparaisse après les tortures de rigueur ”(30).
Toutes ces morts ont des caractéristiques communes. Dans tous les cas les victimes sont entièrement dépendantes du héros. Il suffit que celui-ci ne fasse plus attention à elles pour qu’elles meurent, surtout les poissons dont la dépendance est totale comme il le montre : “ j’ai débranché le chauffe-eau et, deux jours plus tard, j’ai constaté qu’aucune veuve n’avait résisté au froid ”(31). Cette dépendance est doublée par une infantilisation en ce qui concerne les malades du Mouroir : le garçon abandonné par son amant meurt dès que le protagoniste cesse de s’intéresser à lui. Mais ce phénomène d’interdépendance et filiation doit être qualifié de processus. Effectivement il est déclenché dès le début du roman comme nous l’avons démontré en analysant les rapports du protagoniste avec les poissons. Cette même attitude maternelle nous la retrouverons après avec les habitants du Mouroir, doublée d’infantilisation à leur égard. La plupart d’entre eux, après l’entrée dans le Mouroir deviennent incapables de survivre seuls. Le héros les nourrit, les lave, les soigne car tous plongent dans un état de demi éveil. Ils perdent vite conscience et se limitent à se plaindre ou à émettre des gémissements pour signifier leurs besoins. Et s’ils gardent une certaine lucidité, ils ne sont plus capables d’exprimer leurs sentiments comme la fois où le héros arrivant au Mouroir avec des nouveaux poissons, constate que :
“ […] très peu se sont rendu compte de l’achat que j’avais fait. Certains pensionnaires n’avaient pas encore perdu conscience, aussi ce qui m’a gêné, c’est qu’ils se montrent si indifférents”(32).
Mais ce qui le gêne vraiment c’est qu’ils ne fassent pas attention à lui et il dit qu’ils auraient pu peut-être faire allusion à son corps en laissant entendre qu’il était encore en forme. Le narcissisme du protagoniste affleure partout, dictant le rythme de tous les événements de l’histoire.
Justement ce narcissisme n’est pas seulement destructeur de l’autre, il l’est aussi de soi-même.Assez tôt le héros est anxieux à l’avance de savoir qui va se charger du salon quand la maladie se déchaînera dans son corps car il voit déjà que cette maladie provoque en lui des dégâts qui se manifestent par des signes extérieurs tels que la perte de poids, les plaies et les ampoules. Petit à petit ces indices de destruction produisent une désensibilisation du corps du protagoniste. Il perd d’abord l’odorat et se détruit tout au long du roman : “ mon nez ne perçoit pratiquement plus les odeurs. Ce sont les mines dégoûtées de ceux qui viennent de dehors, à peine ont-ils posé un pied ici, qui me font m’en rendre compte”(33). Cette même destruction s’opère chez tous les autres pensionnaires du Mouroir, établissant une sorte d’égalisation qui procure de la stabilité au narcissisme du héros dont la place centrale n’est jamais menacée. Ces corps peu à peu terminent par ressembler à rien et c’est même une condition pour être accepté dans le Mouroir : “ Ce n’est que lorsque leur corps ne leur laisserait plus aucun répit qu’il leur serait permis de rentrer dans le Mouroir ”(34). Et cette décadence est telle qu’elle rend du coup les corps des malades comme dépourvus de toute sexualité ou en tout cas comme des êtres androgynes, un peu à l’image des poissons ou de leur hôte. Une sexualité sans genre, avec une espèce d’identité angélique comme celle de la toute première enfance qui précède toute identification sexuelle. Cependant paradoxalement les femmes sont interdites de séjour :
“ Le Mouroir a connu un moment de crise quand j’ai dû affronter des femmes qui demandaient à être hébergées […] Mais je me suis dès le premier moment montré inflexible. Le salon avait durant un certain temps, embelli les femmes jusqu'à plus soif […] Je n’ai jamais accepté quelqu’un qui ne soit pas du sexe masculin. ”(35).
Les hommes entre eux et les femmes entre elles pour que rien ne perturbe la stabilité narcissique du héros. L’amour en est du coup victime et l’on comprend mieux l’absence de liens affectifs chez les personnages que l’on peut attribuer à cette indifférenciation sexuelle imposée par le protagoniste et qui les conduit tous vers le néant de la solitude et de la mort.
Mais la sexualité n’est pas la seule qui souffre de la tyrannie du protagoniste. Il s’impose dans tous les domaines. Il n’y a que lui qui peut gérer le Mouroir ; il n’y a que lui qui décide des admissions ; il n’y a que lui qui impose les règles. Cette concentration pathologique autour du moi implique nécessairement une réalité faussée et en conflit avec l’extérieur. On retrouve donc des symptômes évidents d’un état psychotique chez le héros, auxquels il faut rajouter un autre élément : l’identification du héros à l’image maternelle et le rejet de la représentation paternelle. Cette association passe par les différentes images de mère que le roman nous propose et que l’on a vu dès le début de notre analyse. Des mères meurtrières à l’image de ces poissons femelles capables de tuer les mâles et même leurs propres enfants (les “ veuves ” que le protagoniste achète à un moment donné ne sont pas dépourvues d’une charge symbolique) ou des mères célibataires comme celles qui venaient frapper à la porte du Mouroir. Sans oublier la propre mère du héros dont on soupçonne le célibat car aucune référence n’est jamais faite à un compagnon possible. Le héros serait sans doute un enfant élevé sans père, par une mère qui le voulait juste pour elle et qui ne lui pardonnera pas de ne pas être l’enfant comme il faut, dont elle rêvait.
Il s’agit donc des mères sans maris, des femmes portant à elles seules la double responsabilité du foyer : mères et pères en même temps. Un rôle que le héros va assumer dans la gérance du Mouroir et dont le caractère androgyne est accentué par son goût pour le travestissement. Cette identification à la mère implique un fort désir incestueux pour elle. Pour cette mère pas du tout féminine mais hallucinée (dans l’identification avec celle-ci) sous des traits androgynes (elle est mère et père) et dont le héros renie la castration. Une mère qui est par conséquent “ phallique ”. D’autant plus que dans le roman les figures paternelles sont désavouées (poissons mâles tués, mères célibataires, pères inexistants, etc.…) et pis encore incapables de possession vaginale. Les rapports sexuels qu’entretient le protagoniste quand il sort habillé en femme ne peuvent être que sodomites. Nous voyons dans ces rapports passifs la conséquence de l’identification à la mère phallique. Cette castration désavouée est aussi représentée symboliquement par les lieux géographiques du roman. Le salon de beauté et le Mouroir ne sont pas seulement les endroits où se déploie dans toute sa splendeur le sens maternel du héros mais ils sont aussi porteurs d’une symbolisation du corps même de la mère. Le narrateur le dit explicitement que l’accès au Mouroir est fermé aux :
“ amants éplorés qui essaient d’entrer dans le Mouroir pour rejoindre un pensionnaire par une porte qui donnait sur la rue et qui était renforcée, aussi il y avait peu de chances que l’un des amants puisse entrer ”.(36)
Cet accès n’est autre que le sexe “ imprenable ” de la mère. De même que pour le salon de beauté où les hommes ne franchissaient pas le pas de la portenon plus. Ces entrées renforcées empêchant tout accès ne sont-elles pas la représentation symbolique d’une présence phallique et par effet de ricochet la négation de la castration de la mère ? Cependant, ces interprétations de différentes pulsions sexuelles que nous avançons n’auraient pas de sens si elles ne sont pas considérées comme des étapes d’un processus complexe et dont le point nodal est le complexe œdipien.
Etant donné l’importance de ce dernier nous avons essayé de le présenter en tant que résultat du processus de construction psychique et non pas comme une simple représentation triangulaire indépendante de celle-ci et qui ne rendrait pas compte de sa fonction. D’autant plus que sa présence est par un jeu du hasard (mais hasard ou inconscient de l’auteur ?) au beau milieu du récit et sous une forme purement symbolique. Pour arriver à cette lecture interprétative, nous ferons d’abord l’analyse directe de ce passage en nous passant dans un premier temps des symboles et en nous intéressant aux faits mêmes du récit.
Le Mouroir avait jusque là fonctionné sans entraves et selon les règles imposées par son propriétaire. Celui-ci cherche à l’isoler du monde extérieur (n’y laissant jamais entrer personne à l’intérieur). Un monde extérieur qu’il craint profondément, le présentant comme un lieu de danger. Cette réclusion mystérieuse ne peut que provoquer les soupçons des gens qui habitent le quartier du Mouroir qui vont se lancer dans une campagne de dénigrement à laquelle le héros ne pourra pas faire la sourde oreille, comme il le faisait auparavant aux supplications et également aux réprobations de certaines personnes,car cette campagne va prendre des dimensions assez disproportionnées. Le mobile de cette campagne est d’après le héros que les voisins prétendaient que c’était un foyer d’infection, que la peste allait s’installer sur leur territoire ; “ l’infection ” et “ la peste ” soupçonnées font évidemment référence à une maladie vénérienne. Le héros le dit juste après avoir eu des rapports sexuels avec un des malades :
“ N’allez pas vous imaginer que j’étais suicidaire et que je me suis livré corps et âme à ce garçon. J’avais pris mes précautions et je ne pense pas que ce soit lui qui m’ait contaminé plutôt qu’un autre ”.(37)
On peut imaginer en tenant compte des différents symptômes de la maladie mentionnés dans le récit (ganglions enflammés, perte de poids, apparition de tâches sur le corps, etc.…) et des voies de transmission (sexuelles) qu’il s’agit du SIDA. De plus l’homosexualité manifeste du héros et le fait qu’il n’y ait que des malades hommes dans le Mouroir (et, aux yeux du voisinage, homosexuels comme leur protecteur) sont des raisons que la population considère valables, pour vouloir y mettre le feu “ en signe de purification ” tel que c’est affirmé. Il s’agirait donc d’une purification autant sanitaire que morale, car le Mouroir est une menace double pour le quartier. C’est à ce moment là que l’opposition entre l’extérieur et l’intérieur qui couvait dès le début du roman atteint sa crise maximale. Le monde extérieur est représenté métonymiquement par cette foule qui veut détruire le Mouroir qui se présente cependant organisée, sous la forme d’un comité où chaque membre est identifié avec une signature et le numéro de leur carte d’identité. Leur but en voulant détruire le Mouroir est celui de toute société “ civilisée ” qui veut préserver la vie à tout prix en détruisant ce qui la menace (incomparable paradoxe). Le Mouroir est donc cette grave menace, lieu hors normes et synonyme de désordre et de mort, où règne une sexualité perverse car inutile et polluante. Cette opposition dans le réel a sa contrepartie à un niveau symbolique car elle confronte aussi deux forces qui portent en elle les mêmes enjeux : ordre et civilisation face au désir et à la sexualité.
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(22) Ibid. p.19
(23) Ibid, p.17
(24) Ibid, p.20
(25) Ibid, p.25
(26) Ibid, p.25
(27) Ibid, p.27
(28) Ibid, p.27
(29) Ibid, p.28
(30) Ibid, p.34
(31) Ibid, p.29
(32) Ibid, p.35
(33) Ibid, p.22
(34) Ibid, p.57
(35) Ibid, p.35
(36) Ibid, p.71
(37) Ibid, p.27
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